Les tontons mangeurs

Les tontons mangeurs

la terrine de sanglier de tata yolande, elle est terrible !

C'est pas bien compliqué en fait, tu sors un couteau, pointu mais pas trop, plutôt genre Opinel, tu coupes grossièrement quelques tranches de baguette, fraîche de préférence faut pas déconner, tu mets ta terrine sur une planche avec tes bouts de pain et les trois cornichons qui flottent encore dans le bocal, et tu dégustes.

Alors si tu veux faire les choses proprement, t'as déjà prévu de t'installer sur ta terrasse. En plus il fait beau, il est la demie et il fait encore bien jour, t'as encore le temps de profiter du soleil que t'as pas vu de la journée, enfermé dans ton bureau au sous-sol, entre ta plante verte, qui franchement se rapproche plus du jaune clair que du vert, et ton immense pile de dossiers à traiter, qui te permet de faire semblant de bosser voire d'être fortement débordé quand le chef est dans le coin.

Ah oui et puis tu t'es ouvert une petite fraîche, là ce soir j'ai attaqué la Superbock, souvenir du Portugal, histoire de te rappeler un peu les vacances et d'anticiper les congés que t'as déjà posé, faut être prévoyant dans la vie.

Bon je résume, donc c'est encore le début de semaine - et ouais on est mardi et pour ma part tant que le déj' du vendredi est pas passé, he ben c'est encore le début de semaine - et t'es tranquillement posé en terrasse en train de te tartiner des, des.. des... euh j'ai du mal à trouver les mots vu la quantité de terrine que t'arrives encore à amasser sur ce minuscule morceau de pain.

Bref, dans la gauche tu tiens ta tartine et dans la droite ta petite bouteille brune - enfin pas les deux en même temps, c'est une image, parce que sinon j'en aurais rajouté une troisième pour le cornichon, je parle de tes mains, on est d'accord - et tu te dis tout simplement qu'on est mieux là qu'en prison. Petite parenthèse actualités, JFK et compagnie (oui bon tout le monde peut se tromper, le pauvre type que j'ai croisé a pas du bien entendre qu'on parlait d'un certain DSK, c'est vrai qu'on en parle pas beaucoup en ce moment), pour vous montrer qu'il nous arrive d'ouvrir le journal, et de le lire !, chez lestontonsmangeurs.

Voilà tout, merci donc à tata Yolande pour la terrine (maison, faut-il le rappeler, on est fan de Maïté ou on l'est pas, bon on l'est pas en fait) qui à vrai dire n'a pas fait long feu, étant donné que les quelques miettes restantes au fond du bocal vont plus nourrir grand monde parce que t'avais vraiment la dalle tout simplement.

Et bon appétit bien sûr !

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